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Résumé : Encyclopedia of political science, « Liberalism in international relations », 2011

21 juin, 2021 | Commentaires fermés sur Résumé : Encyclopedia of political science, « Liberalism in international relations », 2011

Le libéralisme est un cadre théorique majeure des théories des relations internationales. Le thème de cet article encyclopédique est la généalogie du paradigme libéral

Le libéralisme est un paradigme à la fois empirique et normatif. C’est un ensemble de principes issues de 3 approches philosophiques 

  • Locke : la liberté individuelle et la propriété
  • Smith : le libre échange (Ricardo, Avantages comparatifs) et la production de richesses à travers une économie de marché
  • Kant : la possibilité de la Paix perpétuelle sous la condition du respect de 3 principes 
  • Constitution républicaine des Etats
  • Fédération d’Etats libres
  • Le droit cosmopolitique

Les principes du libéralisme sont donc : la liberté individuelle, la représentation politique de l’individu, la propriété privée, l’égalité d’accès aux opportunités, le droit d’être traité et de traiter les autres comme des sujets éthiques et non un comme des objets. 

Ces principes se traduisent par des institutions politiques :

  • L’égalité des individus devant les institutions juridiques
  • L’autorité des institutions gouvernementales dérivent du consentement des électeurs. L’état n’est pas une institution doté d’un pouvoir exceptionnel détenu par un groupe social particulier (il n’y a pas de raison d’état et d’état-parti)
  • Les institutions économiques reposent sur la propriété privée
  • Les décisions économiques répondent aux forces du marché : de l’offre et de la demande à l’exclusion d’un contrôle politique

Ces principes et institutions constituent le régime politique libéral. Selon les libéraux, la nature du régime d’un pays conditionne son comportement au sein de la société internationale. Ainsi, les démocraties libéralles ne se font pas la guerre car elle privilégie le droit pour régler leurs différents et cette assertion est supportée statistiquement à travers l’histoire moderne. Ce fait social provient des institutions propres à la démocratie libérale.

En effet, le gouvernement se restreint sur les moyens acceptables de la pol étrangère sous la pression de l’op publique (contre exemple : l’op publique allemande de remise en cause du diktat de Versailles)

De plus, les démocraties libéralles ont développé la capacité à comprendre leurs intérêts les unes et des autres à partir du modèle universel des Droits de l’Homme et du Citoyen (1932 le pacte Kellog Briand de coop franco allemande)

La loi cosmopolitique de libre circulation des hommes permet le dvt des échanges et des interdépendances qui exercent une pression supplémentaires sur les dirigeants pour renoncer à la force (protectionnisme de la crise des années 1930s)

Enfin, les org int réduisent l’incertitude sur les gains associés aux interdépendances économiques et renforce la confiance entre les partenaires et elles augmentent le coût de la guerre. Ce sont de véritables régimes internationaux qui se mettent en place en développant un sentimment de communauté : UE et OTAN (contre exemple : L’échec de la SdN conduit à une ONU avec un jeu de grandes puissances au Conseil de Sécurité.)

Les objetifs du paradigme libéral sont la démocratie, le marché et la paix. Il porte aussi une éthique de l’intervention contre les régimes autoritaires pour protéger les populations et leurs droits fondamentaux.

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